Leur renommée est devenue telle que ce n'est plus dans leur petite bourgade natale de Kalfermatt, non loin du Lac de Constance, au pied des montagnes de l'Appenzell, que Monsieur Ré-Dièze et Mademoiselle Mi-Bémol se produisent désormais, mais carrément dans l'une des plus grandes villes de Suisse, Genève. Aidés par le narrateur Alain Carré, et accompagnés par les petits chanteurs de la Maîtrise du Conservatoire Populaire de cette même ville, ils raconteront leur merveilleux conte de Noël, révélé par Jules Verne en 1892, et ce sera samedi prochain 18 décembre à 20 h, puis dimanche à 15 h, au Théâtre Les Salons de Genève.
1 commentaire:
C'est encore moi !
le sociologue que je ne suis pas se pose une question fondamentale pour les verniens : pourquoi tant de spectacles inspirés de l'oeuvre du Grand Jules sont-ils mis en scène ?
Jules Verne serait-il un miroir de notre société bien malade ? Quelle maladie ? Serions-nous un "grand corps malade" avec le talent en moins ?
Jules Verne apporterait-il une réponse à nos questions
existentielles ?
Avons-nous besoin d'ailleurs tout simplement ?
Ce littérateur qui aspirait être un membre de l'Académie Française et qui ne l'a pas accepté en son sein ne se doutait pas que sa légitimité romanesque allait dépasser les frontières temporelles et sociétales comme on se plaît à le dire maintenant.
Un beau sujet de thèse qui va au- delà de la réputation reconnue de notre arrière-arrière-grand-oncle.
Alors quoi ? Une mode ? Une mode qui ressemble à un tiroir-caisse ?
Ou à un véritable hommage qui prend tout son sens dans la matrice d'un esprit qui a su divertir dans le sens le plus noble
ses premiers lecteurs et ceux à venir pour les siècles des siècles.
Pourtant ce progrès chéri au XIXème siècle n'a pas apporté que du bonheur aux générations futures - les nôtres - Alors quid de cet engouement vernien ?
La réponse est peut-être dans les romans de notre écrivain favori ... ou dans nos interrogations à l'aube d'un XXIème siècle qui balbutie et éructe une volonté de changement qui n'ose pas dire son nom à l'écoute de l'actualité du 20 heures.
La fiction n'a pas fini de nous surprendre.
Didier l'interrogateur.
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