Cette nouvelle adaptation au théâtre du Tour du Monde en 80 jours sera proposée tous les dimanches après-midi, jusqu'au 6 mai prochain, au Théatro Helénico de Mexico. Sous la conduite d'Alberto Lomnitz, quatre acteurs sourds interprètent plus d'une dizaine de personnages du roman, tout en recréant les décors et les moyens de transports empruntés par Phileas Fogg et ses amis. Quant aux dialogues, lorsqu'ils sont nécessaires, ils sont dits par un cinquième acteur qui interprète Jules Verne lui-même.
Alberto Lomnitz a expliqué que, en plus de présenter une histoire fascinante, l'objectif de ce spectacle est de défendre la cause des malentendants au Mexique, en particulier auprès des pouvoirs publics.
1 commentaire:
Cher Passepartout,
Quelle idée magnifique que de mettre en scène un spectacle destiné à nos amis malentendants !
Jules Verne conjugue vibrations et ouverture sur la fenêtre ovale du monde, un peu à la manière de cette verrière ouverte sur les profondeurs marines de ce monde du silence connu du capitaine et de ses invités soumis aux formidables pressions externes de l'os-céans.
l'os "temporel" de son pavillon gravé aux armes de ce singulier rebelle ancré dans sa cavité, écho de son antre mystérieuse.
Un conduit auditif fermé à tout appel terrestre assisté par des membres d'équipage quasi ecclésiastiques tendus comme une peau de tambour.
Trompés par eux, tâche incarnée par le phare du lynx, stratège mobile, les marins d'en haut déglutissent à chaque apparition de ces "oreilles" en éveil. Entre le marteau et l'enclume, ils sont sourds à toute volonté de fuite. Mettre le pied à l'étrier ou s'échapper par tous les canaux ... Ils savent qu'ils sont invités à rester dans le vestibule de la mort. Ils ne verront peut-être pas "lobe" prochaine. Liquéfiés par un "péril-lymphe", ils sont tombés sur un os ! C'est la spirale infernale du gang des lions de mer. Ils tournent en rond comme en co"limaçon". Leur coque parait s'extraire de sa rampe mais l'ennemi a jeté son paquet de cils et excite l'orgue qui crâne ! es"Corti" par toutes les "narines" du monde, quand le capitaine Nemo insuffle la mort, disent-ils, il fait "mouche" : elle est gravée ou aiguê, elle déchire le tympan, l'horloger a sa tactique qui n'a d'égale que son attaque. L'hélice vibre, les nerfs sont à vif. Ridicules, la victime s'accule, le mollusque s'offusque. La passerelle entre les hommes, tel un aqueduc à l'accroc, mène la danse. Il n'en a cure et c'est la curée !
L'oreille n'entend plus, n'a de sens que si son indignation criante est sur la fréquence des eaux primées.
A bon entendeur, salut !
Didier.
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