C'est aujourd'hui que sort officiellement dans les salles françaises
Voyage au Centre de la Terre 2 : l'île Mystérieuse. Autant le dire tout de suite, ce nouveau film en 3 D est déjà un succès planétaire. Il s'est hissé à la première place du box-office de près d'une dizaine de pays, a réalisé un véritable carton à Hong-Kong et en Inde, et son compteur recettes atteint près de 110 millions de dollars après trois semaines seulement (alors qu'il n'en a coûté que 79 millions).
Côté référence à Jules Verne par contre, on est loin du compte. Il faudra d'ailleurs expliquer aux enfants à qui ce film insufflerait l'envie (sait-on jamais !) de lire L'Ile Mystérieuse, qu'il n'y existe point d'éléphants lilliputiens, ni de lézards géants. Tout au plus quelques renards, des mouflons, quelques singes aussi, au pire deux ou trois jaguars, mais rien que de très banal. Mieux vaut qu'ils soient déçus avant de lire le livre plutôt qu'après l'avoir lu.
1 commentaire:
Cher Passepartout,
Encore un film au rabais qui se réclame de Jules Verne le Grand mais n'en est qu'une copie aussi pâle qu'un scénario dilué dans un "rio" que tout lecteur un tant soit peu fidèle à l'original, ne se dira "jEnvié" par cette super production oléoléwoodienne !
Quel dommage que la finance ne rime pas avec confiance ! Confiance envers un auteur que l'on juge prolixe - d'où ces interMINABLES photocopies !
A quand un respect digne de ce nom qui transporte le lecteur vers d'autres ailleurs ?
L'argent n'est pas tout ! On le sait. Mais on continue à produire des sous-produits pour le plus grand bonheur des banquiers du 7ème art. A quand un capitaine courageux qui oserait être l'émule d'un Karel Zeman ? L'émule entêté qui parierait que l'on peut offrir au visiteur d'une projection d'un soir qualité et fidélité à un auteur trop souvent défiguré.
Les éditions Hachette,à coups de serpette, avaient déjà exécuté l'oeuvre de Jules. Ce cinéma-là donne le coups de grâce !
Suffit ! Les effets dits spéciaux et les redondances scénaristiques ne créent en rien des adaptations inspirées. Ils les massacrent !
Phoques des massacres ! Le bestiaire vernien ne demande rien sinon un retour à la vraie nature originelle de sa plume intimiste (ac)couplée avec sa puissance qui puise au plus profond des entrailles des terriens : l'éruption du respect, les scories en moins.
"So Scory", s'exclament nos héros de notre enfance," On n'en voulait pas tant !" L'épatant n'est pas tant dans le spectaculaire mais bien dans le patent ...
Didier.
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