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mercredi 18 avril 2012

Espagne : ouverture du 3e colloque hispano-français sur Jules Verne

"DE JULES VERNE A NOS JOURS : LA PAROLE ET LA TERRE", tel est le thème général de ce 3e colloque hispano-français sur Jules Verne. Durant trois jours - à partir d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi -, ce sont près d'une quarantaine d'universitaires et autres éminents verniens - venus d'Espagne et de France mais aussi du Portugal, de Roumanie, de Pologne, d'Allemagne et d'Italie - qui vont se succéder à la tribune pour évoquer, non seulement notre cher et grand Julio, mais aussi d'une façon plus large les auteurs, artistes et chercheurs de toutes disciplines et de toutes nationalités qui, depuis le XIXe siècle, ont donné à leur manière la parole à l'homme et à la terre.
Organisé par le Groupe Axel, groupe de chercheurs Verniens de l'Université de Saragosse que je vous avais déjà présenté ICI, ce colloque va se dérouler dans le très beau Centre culturel Ibercaja, Palais de Villahermosa, de la ville de Huesca (photos ci-dessous).

Voici la liste détaillée des intervenants et le sujet de leur conférence :

Mercredi 18 avril :

Jean-Yves PUYO, de Université de Pau et des Pays de l’Adour. « La vision de l'Espagne dans la première moitié du XIXe siècle dans la Géographie universelle de Malte-Brun ».
Jean-Yves PAUMIER - Chancelier de l’Académie de Bretagne et des
Pays de la Loire et écrivain : « Jules Verne, géographe extraordinaire ».
María Pilar FERNÁNDEZ, de l'Université de Barcelone : « Le signe de notre terre. Les toponymes dans la langue des signes ».
Joan TORT, de l'Université de Barcelone : « Jules Verne et les terres inconnues : un écrivain ou un géographe».
Antonio GORRÍA, de l'Université de Saragosse : « La parole et les alliances comme terrain d'entente dans les régions frontalières : l'exemple des Pyrénées".
José Gregorio PARADA, de l'Université de Nice : « L’espace géographique vernien mesuré par la textométrie ».
Jesús VÁZQUEZ, de l'Université de Saragosse : « Considérations du « pyrénéiste » Lucien Briet sur les voix et les toponymes aragonais dans son oeuvre Les Beautés du Haut Aragon ».
Pasqual BERNAT, de l'Université Autonome de Barcelone : "De la machine à l'imaginaire. L'utopie technologique de Jules Verne".
María Lourdes CADENA, de l'Université de Saragosse : "Musicalité et traduction : mélodie du mot dans trois nouvelles de Jules Verne".
Lambert BARTHÉLÉMY, de l'Université de Poitiers : « (…) voir les choses
selon une multitude de relations, et non comme des objets isolés (…) » Sur l’imagination environnementale ».
Jordi CHUMILLAS, de l'Université de Vic : "De la réception éditoriale de l'oeuvre de Jules Verne en Catalogne durant la première dictature du XXe siècle."
Theeraphong INTHANO, du CERLOM-INALCO Paris : « Juntree Siriboonrod (1917-1968) Père de la science fiction en Thaïlande ».
Javier VICENTE, de l'Université de Saragosse :"Le voyage de la traduction. Cinq semaines dans ballon".
Salvador Alejandro LIRA, du CSIC Madrid : « Le chemin des errants. Mitocrítica dans Anagnórisis de Tomás Segovia »

Jeudi 19 avril

Jose Domingues de Almeida, de l'Université de Porto : "La question du lieu et de la langue: la géographie des textes francophones".
Viorica COJOCARIU, de l'Université de Suceava (Roumanie) : « Un voyage imaginaire
au centre de la Terre dans le discours scientifique géographique ».
Rosa CATALÁ, de l'Université de Barcelone : "L'échelle des paysages méditerranéens : une lecture géographique de Josep Pla".
Lionel DUPUY, de l'Université de Pau et des Pays de l’Adour : « Variations sur l’imaginaire dans quelques lieux verniens remarquables ».
Nadine LAPORTE, de l'Université de Pau et des Pays de l’Adour : « Écrivains-voyageurs ou reporters-géographes ? »
Caroline ZIOLKO, de l'EPCC ESBAMA Montpellier : « Redécouvrir, dire et parcourir la terre : Jules Verne, André Citroën et les autres ».
Marta WIERZBICKA, de l'Université de Varsovie : « De l’autre côté de la muraille de Chine. Le voyage et l’imagination géographique dans l’oeuvre de Madame de Staël »
Margarita BARRAL, de l'Université de Saint-Jacques de Compostelle : «Vigo dans le dernier quart du XIXe siècle : une réalité qui a inspiré Verne"
Rosario LÓPEZ, de l'Université Autónome de Madrid : "20000 lieues de voyage sous-marin ou l'usage des paradigmes classiques pour subvertirlos"
José YUSTE, de l'Université de Vigo : « L'interprétation de l'imaginaire vernien à Vigo »
Leonor PÉREZ, de l'Université de Grenade : « Un leg classique de Jules Verne dans 20.000 lieues sous les mers : le portrait de Nemo »
José Luis ASÚNSOLO - Chercheur (Madrid) : "Jules Verne et les écrivains de la mer"
Rafael DOMINGO, de l'Université de Saragosse : "Le berger des mastodontes dans Jules Verne"
Piero GONDOLO della RIVA – Chercheur et collectionneur (Turín) : « Jules Verne et le futur » Antonio GÓMEZ, de l'Université de Barcelone: "La géographie de la Sierra Nevada dans les livres d'époque : des apports du XIXe siècle et de la glaciologie"
María Pilar TRESACO, de l'Université de Saragosse. Luis del VAL. Capitán
de yate. "Verne et les bateaux : une navigation à travers des mots"
María Dolores RAJOY, de l'Université d'Oviedo : "Les cercles polaires et la nouvelle vision du monde dans Verne"

Vendredi 20 avril

José-Carlos Mainer, de l'Université de Saragosse : « Un lecteur espagnol de Jules Verne ».
Ana CLAVER, de l'Université de Saragosse : "La parole d'une femme dans un monde d'hommes : Verne et Hetzel"
Roberto CEA, de l'Université de Saragosse : "Un regard sur l'Espagne du début des années trente. André Germain et sa Révolution espagnole en vingt-cinq tableaux (1931)"
Volker DEHS – Chercheur et écrivain (Göttingen) : « Problèmes et
tabous de la biographie vernienne »
Sylvain CHOIN - Université de Alicante : « Miguel Ángel Asturias : la tierra en la carne »
Patrice SOULIER, de l'Université d'Amiens : « En arpentant le monde
avec Willy Fogg ou pour une cosmographie animée »
Francisco FUSTER, de l'Université de Valence : "Les armes et les lettres : géographie et littérature au Pays basque (1953) de Pío Baroja"
Sandrine LASCAUX, de l'Université du Havre : « Géographie et littérature : la terre comme complexe vibratoire. Éléments d’une poétique de la sensorialité chez Juan Benet »
Elisabeth SOUNY, de l'Université de Paris IV-Sorbonne : « La cristallisation d’un genre romanesque, le roman de la terre des années vingt-trente, à la confluence de la littérature et de la
géographie »

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