C'est l'évènement culturel de ce printemps à Nantes : la célèbre artiste et metteur en scène Ariane Mnouchkine va investir le Parc des Expositions de la Beaujoire pour y présenter, du 4 au 22 mai prochains, sa nouvelle pièce "Les naufragés du Fol Espoir", une création collective du Théâtre du Soleil, coécrite par Ariane Mnouchkine et Hélène Cixous, d'après bien sûr "Les Naufragés du Jonathan", roman paru en 1909 sous le nom de Jules Verne, mais largement réécrit par son fils.
Et pour accompagner cet évènement, l'ensemble des partenaires du projet propose tout un programme de réjouissances autour de Jules Verne et de cette pièce : des expositions, des projections de films, des actions pédagogiques, ainsi qu'un cycle de rencontres et de conférences, qui s'étalera du mercredi 9 mars prochain au 11 mai, et qui verra se succéder de nombreux spécialistes de son oeuvre, venus nous parler plus particulièrement du roman "Les Naufragés du Jonathan", mais aussi de sa version originelle, entièrement de la main de Verne père celle-ci, "En Magellanie".
C'est Mme Agnès Marcetteau-Paul, conservatrice du Musée Jules Verne de Nantes, qui ouvrira ce cycle mercredi prochain 9 mars à 18 h, avec une conférence intitulée "Un roman à quatre mains". Puis, le mercredi 23 mars, M. Michel Fabre proposera "De Nemo au Kaw-Djer : deux figures verniennes de l'engagement". Le 30 mars, M. Olivier Sauzereau nous fera découvrir "Jules Verne poète cosmique". Le 6 avril, ce sera M. Jean-Yves Paumier qui nous présentera "L'Univerne" (Comment la géographie transforma un grand écrivain en citoyen du monde). Puis on retrouvera à nouveau Mme Marcetteau-Paul, venue nous parler cette fois-ci de "Jules Verne dramaturge", le 13 avril, et enfin ce sera M. Philippe Mustière qui, le 11 mai, clôturera ce cycle avec une conférence intitulée "Villes rêvées et cités de perdition".
"Cerise sur le gâteau", toutes ces conférences auront lieu au Passage Pommeraye, lequel est non seulement un site remarquable de la ville de Nantes, mais également un endroit que Jules Verne a bien connu et sans nul doute fréquenté dès son enfance, puisque sa construction a débuté en 1840 et qu'il est situé à deux pas de la rue Jean-Jacques (Rousseau), où toute la famille Verne venait d'emménager à l'époque.
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