Editeur, écrivain, scénariste, essayiste, membre du Comité d’Honneur de la Société Jules Verne, Francis Lacassin est décédé à Paris dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 76 ans. Grand spécialiste de la littérature populaire, qu’il s’attachait à réhabiliter (tout comme la bande dessinée) on ne compte plus les textes méconnus de nombreux auteurs (Simenon, Maurice Leblanc, Léo Malet, etc.) qu’il a fait découvrir au public au cours de ses cinquante années d’édition et de ses vingt années de collaboration aux prestigieuses collections « 10-18 » et « Bouquins ». L’homme aux mille préfaces, comme on le surnommait, n’a eu de cesse de révéler les aspects méconnus de nombreux auteurs célèbres, y compris Jules Verne bien sûr, à propos duquel il publia dans la collection 10-18 les fameux « Histoires inattendues » en 1978 et « Textes oubliés » en 1979, et dont il préfaça avec son talent habituel plusieurs rééditions, comme « Le pilote du Danube » en 1979, ou encore « L’île à hélice », « Sans dessus dessous », ou « P’tit bonhomme » en 1978. Ajoutons encore que c’est pour une très large part grâce à son action que les manuscrits de Jules Verne, aujourd’hui propriété de la ville de Nantes, ont pu rester en France.
Editeur, écrivain, scénariste, essayiste, membre du Comité d’Honneur de la Société Jules Verne, Francis Lacassin est décédé à Paris dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 76 ans. Grand spécialiste de la littérature populaire, qu’il s’attachait à réhabiliter (tout comme la bande dessinée) on ne compte plus les textes méconnus de nombreux auteurs (Simenon, Maurice Leblanc, Léo Malet, etc.) qu’il a fait découvrir au public au cours de ses cinquante années d’édition et de ses vingt années de collaboration aux prestigieuses collections « 10-18 » et « Bouquins ». L’homme aux mille préfaces, comme on le surnommait, n’a eu de cesse de révéler les aspects méconnus de 
nombreux auteurs célèbres, y compris Jules Verne bien sûr, à propos duquel il publia dans la collection 10-18 les fameux « Histoires inattendues » en 1978 et « Textes oubliés » en 1979, et dont il préfaça avec son talent habituel plusieurs rééditions, comme « Le pilote du Danube » en 1979, ou encore « L’île à hélice », « Sans dessus dessous », ou « P’tit bonhomme » en 1978. Ajoutons encore que c’est pour une très large part grâce à son action que les manuscrits de Jules Verne, aujourd’hui propriété de la ville de Nantes, ont pu rester en France.
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