"Le gouvernement de Sa Gracieuse Majesté a compris que si Gibraltar ne pouvait être pris par les hommes, il était à la merci des singes" écrivait Jules Verne en conclusion de sa savoureuse nouvelle intitulée Gil Braltar (publiée en 1887 à la suite du Chemin de France). Mais il faut croire que ledit gouvernement a depuis oublié la leçon. Car aujourd'hui, les singes qui occupent les hauteurs du célèbre rocher, non seulement sont de plus en plus nombreux - ils sont plus de deux cents paraît-il - mais, comme l'avait imaginé Jules Verne, ils descendent de plus en plus souvent dans la ville pour s'introduire dans les habitations ou les entreprises (et ils se montrent même de plus en plus agressifs à l'égard de la population). Voir à ce sujet l'article en anglais intitulé : "Jules Verne, Gibraltar et les singes", qui vient d'être publié par l'historien local, M. José Rigueira.
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